Le MR demande un renforcement de la lutte contre la maltraitance des animaux. - 12 avril 2016

Les initiatives prises par les Régions ne suffisent pas. Le MR plaide pour plus d’efficacité.

 

Priorité du MR depuis de nombreuses années, le bien-être animal revêt une importance croissante dans le débat public. Pour les Réformateurs, de nombreux efforts restent à faire.

 

En Wallonie, 1637 plaintes ont été déposées en 2015.

 

Pour Christine Defraigne, il faut absolument réagir : « Le nombre de plaintes en constante augmentation démontre à lui seul qu’il est grand temps de mettre en place une politique ferme et efficace contre les maltraitances animales. » « Les initiatives, c’est bien mais il faut surtout des résultats et cela passera par des mesures renforçant la responsabilisation des propriétaires d’animaux et des sanctions mieux adaptées en cas de maltraitance avérée » poursuit la présidente du Sénat.

 

Dans le même ordre d’idées, Cyprien Devilers, échevin du bien-être animal de la ville de Charleroi, souhaite un renforcement de l'appui de la Région aux différentes communes : "Le niveau local se trouve en prise directe avec les réalités de terrain. C'est souvent à son initiative que sont lancés des projets concrets et novateurs. Ainsi, à Charleroi nous avons lancé un plan de stérilisation des chats errants, largement cité en exemple en Wallonie. C'est encore au départ de Charleroi qu'a été mise sur pied une table ronde du bien-être animal, qui a rassemblé décideurs communaux, associations, vétérinaires et juristes. Cette initiative, vu son succès, a été relayée par la commune de Tournai. Plus que des exécutantes, les communes sont de véritables acteurs en matière de bien-être animal. "

 

Ce n’est pas tout.  Il y a aussi des problèmes de communication entre le DQ et la police des contrôles :« Aujourd’hui, le département qualité du SPW délivre des agréments provisoires aux commerçants animaliers sans informer les communes. De nombreux agréments provisoires ont étés accordés à des commerces qui avaient des « casseroles », conséquence du manque de communication entre le département qualité et le département de la police et des contrôles. Il faut que les services du SPW et l’administration communale puissent agir en symbiose et simultanément. Cela éviterait par ailleurs des frais de personnel et d’enquête qui aujourd’hui permettraient de réaliser des économies » estime Christine Defraigne.

 

Renforcer le rôle des communes, c’est aussi le souhait de Delphine Bourgeois, échevine du bien-être animal de la commune d’Ixelles (Région bruxelloise), première commune à avoir installé un échevinat du bien-être animal.  « Les actes de maltraitance sont inacceptables et doivent être punissables. Toutes les communes devraient intégrer un Echevinat du Bien-être animal ainsi qu’une police du bien-être animal à l’image de la ‘dierenpolitie’ qui existe aux Pays-Bas ou encore à Saint-Trond ».

 

Enfin, Christine Defraigne souhaite également attirer l’attention sur les nouveaux animaux de compagnie :«La vente de certains NAC est  problématique. Certaines espèces sont vendues pour quelques euros mais elles ont des besoins spécifiques et grandissent vite. Beaucoup arrivent dans les centres de revalidation, d’autres sont parfois abandonnées dans la nature. Ce qui n’est pas sans danger pour l’environnement (espèces dites exotiques envahissantes) et parfois pour l’homme.

 

Pour le MR, le temps des déclarations de bonne intention est révolu. Il faut des résultats.

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