Le patrimoine rend vivants les témoignages du passé et dans une société qui évolue très vite, conserver et protéger le Patrimoine forge une identité culturelle pour les générations futures, c’est pourquoi Madame l’Echevine présente au vote du Conseil communal les dossiers suivants : 

La procédure de demande de classement a fait l’objet d’une enquête publique du 19 novembre au 5 décembre 2022. 

Je souhaite que cette demande comprenne également « les éventuels décors muraux d'origine masqués par les papiers peints ». 

La Collégiale Saint-Denis a été fondée en 987, sous le règne du Prince-Evêque Notger. Elle a été consacrée en 990, incendiée en 1003 par la foudre et reconstruite par Notger. Le XIVe siècle a vu la reconstruction du chœur et le XXe siècle. Cet édifice emblématique est classé comme monument le 24 juillet 1936 et Patrimoine exceptionnel le 7 février 2013 (excepté la mécanique de l’orgue). 

Cet édifice primitif est intégré dans la 1ère enceinte de la cité. Sa tour de guet est en grès houiller (fin XIe - début XIIe). Elle fait alors partie du système défensif de la cité. 

Cette maison installée dans le quartier historique de Liège, prochain de la rue Hors-Château est classée comme monument, avec zone de protection, depuis le 16 février 1998. 

Sa façade, en calcaire, est rythmée sur 2 étages, et couronnée d’ue toiture mansardée percée d’une lucarne à fronton triangulaire. 

Le quartier du Fond-Saint-Servais/Volière est un site classé depuis le 25 juillet 1988 pour son intérêt patrimonial. 

2 maisons vont bénéficier de travaux de réhabilitation et de restauration au n°16A et au 18A. 

Les façades et les toitures de la maison localisée au n°16A de la rue Fond-Saint-Servais sont classées comme monument depuis le 14 juillet 1988 en raison de leur valeur architecturale. Cette bâtisse date des années 1680-1690. 

Son extérieur est composé d’une façade en brique enduite et tuffeau ponctuée de baies rectangulaires dont les linteaux sont couronnés du blason de la famille Libotte (Jean-Lambert Libotte, avocat à l’Officialité, propriétaire de 1659 à 1721, commanditaire des travaux) tandis que l’intérieur est structuré autour d’une cage d’escalier à balustre en chêne du XVIIe siècle, d’une cheminée en grès houiller du XVIIe siècle dans la salle à manger. 

Les futurs travaux sont décomposés en 4 lots : 

La 2e maison est, quant à elle, classée comme monument depuis le 3 novembre 1977 en raison de sa valeur historique et artistique. Sa construction date de la 2e moitié du XVIIIe siècle. 

La façade du bâtiment est constituée de briques et de calcaire comptant 5 travées de 3 niveaux et couronnée d’une toiture mansardée percée de 5 lucarnes. 

Le Patrimoine urbain ne peut plus être dissocié des dynamiques urbaines. Les mutations sociales et l’évolution des techniques exercent une pression sur le cadre bâti historique. Le patrimoine est issu d’un héritage, le produit de notre Histoire. 

Je me réjouis de l’aboutissement de ces dossiers et insiste sur le fait que le Patrimoine est vivant, recèle une dimension collective et sa conservation relève de l’intérêt général.