Liège dit non au Creaves de Saint-Nicolas - 9 juillet 2020

Nous ne souhaitons pas rentrer dans une polémique sur le CREAVES de Saint-Nicolas.

Bien sûr, la Ville de Liège est très sensible au sort des animaux blessés, mais lors de notre visite au CREAVES, la commune nous demandait la somme de 20.000 euros (par ici la monnaie…) pour être associés au projet sans retour proportionné.

Le centre accueille les oiseaux ou les hérissons, pour lesquels nous avons une grande tendresse évidemment, mais n’accepte pas le gibier ni les NAC, manque d'infrastructures. De plus, il n’existe pas de service de garde, contrairement à notre vétérinaire communal, qui est disponible 24h/24 et travaille en parfaite collaboration avec la SRPA de Liège pour agir directement dès qu'un animal est blessé, maltraité ou a besoin de soins urgents.

Liège aide tous les animaux blessés. Preuve en est : notre Ville mène sa propre politique en la matière, qui fonctionne très bien.

Effectivement, en accord avec le Département Nature et Forêts, si du gibier est retrouvé blessé, celui-ci est soigné par notre vétérinaire communal et conduit à la SRPA ou à l’association Animal Sans Toi…t, qui disposent de box de sécurité pour ce type d’animal.

Si nous ne disposions pas de ce type de services, le gibier blessé devrait être directement abattu par le DNF, comme cela se passe dans beaucoup de communes. Ce n’est pas le cas à Liège qui a trouvé d’autres solutions pour le bien-être de ces animaux. D’ailleurs, d’autres communes, associées ou non au projet de CREAVES, font régulièrement appel à notre vétérinaire communal pour les plus gros animaux blessés.

Il nous semble donc raisonné et raisonnable de ne pas participer à ce projet, car une politique est déjà en cours à Liège. D’autres projets sont également prévus pour préserver le bien-être de tous nos animaux.

Retrouvez l'article paru dans La Meuse

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