Ramener un habitat de qualité au centre-ville est essentiel pour le Collège communal et plus particulièrement pour votre servitrice.

Pour atteindre cet objectif, la Ville de Liège vient d’octroyer le permis d’urbanisme pour la transformation d’un immeuble de logements avec une rehausse au n°53 du Quai Saint-Léonard.

Ce projet prévoit de :

• démolir la toiture du volume principal et l'annexe arrière
• rehausser l'immeuble de 4 niveaux
• aménager 11 nouveaux logements (4x1 chambre - 5x2 chambre - 2x3 chambres).

Avec ma double casquette d’Echevine en charge de l’Urbanisme et du Patrimoine, je suis ravie du choix opéré par le porteur de projet de conserver les façades originelles, pour leur intérêt patrimonial. En effet, la Ville privilégie les propositions qui allient préservation et modernisation. Assurer la pérennité du bâti ancien, les témoins de notre histoire urbanistique passe par sa modernisation. Cette conservation est un réel atout.

Le gabarit de l'immeuble rehaussé respecte la directive communale en la matière qui précise que « la rehausse doit être perçue comme une valeur d'accompagnement de la façade conservée. Elle ne peut avoir un caractère dominant ou écrasant. Sa hauteur sera donc limitée au maximum à la moitié de la hauteur de façade existante » ; que pour limiter l'impact de la rehausse, celle-ci devrait se présenter en retrait aussi bien à l'avant qu'à l’arrière, ce qui est bien le cas dans ce dossier. Madame Defraigne précise que ce type de transformation répond à la volonté du Collège communal de reconstruire la ville sur la ville.

j'insiste sur le fait que, dans son ensemble, ce projet propose une réhabilitation qualitative d'un bâtiment historique, un assainissement de la zone de cours et jardins ainsi que de nouveaux logements avec vue sur Meuse.

Je suis également très attentive à la végétalisation en milieu urbain, c’est pourquoi, elle a exigé que les toitures plates, sauf à l'endroit où seront installés des panneaux solaires, soient végétalisées afin de servir de points-relais pour créer, voire renforcer le maillage écologique.

Pour le Collège communal, il est important d’apporter une plus-value au quartier et une réponse aux besoins de la collectivité, notamment par l’imposition de mesures d’accompagnement et de charges d’urbanisme. Ici, la Ville demande que le promoteur participe à la démolition et la reconstruction de la passerelle du Bâneux.

j'attire l’attention sur le fait que le développement de ce type de rénovation est la garantie d’une transformation durable et qualitative du bâti, tout en garantissant un développement du territoire durable, harmonieux et équilibré, visant à défendre un cadre de vie qualitatif et une ville à « échelle humaine » ce qui est indispensable pour l’avenir de la Cité ardente.