Ce 25 février 2013, le Collège communal liégeois nous présentait ce que j’ai qualifié non pas de Déclaration de Politique Générale mais de Déclaration de Prostration Générale.

En effet, le Bourgmestre et les Echevins nous pondu 25 pages de vide, d’intentions, d’imprécision, de flou et de bla-bla.

Ce n’est pas une surprise. Nous avons voté le 14 octobre et depuis, plus rien : 5 mois de surplace. Le collège est amorphe, atone, anémique, asthénique et apathique. Il est K.O debout depuis l’échec cuisant de Liège 2017 dont on ne trouve d’ailleurs plus de trace...

Le Collège nous présente donc un premier document qui devrait être suivi d’une consultation de la population : nouveau coup de pub, diversion, attention aux fumigènes.

Dans les 25 pages, quelques grosses absences : pas un mot sur les caméras de surveillance, pas un mot sur la lutte contre la prostitution et à peine plus sur la lutte contre la drogue.

Le Collège a, en outre, piqué quelques idées dans le programme du MR liégeois mais il aurait pu présenter les propositions concrètes, nous en formulons, notamment pour la propreté.

Rien non plus sur la circulation sur les quais de la Dérivation et on annonce des parkings-relais promis depuis la même déclaration de 2007 et annoncés pour 2010.

3 lignes à la dernière page sur l’enseignement et rien sur la rénovation des bâtiments scolaires, pas plus sur la piscine de Jonfosse et sur le stade de Football Club Liégeois.

12 projets dits « prioritaires » dont 5 déjà inscrits dans la déclaration de 2006 : l’inaction permet de resservir les plats tous les 6 ans.

À Liège, la majorité a l’encéphalogramme plat et j’ai la furieuse impression qu’elle est en état de mort clinique.

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