Hier j’organisais, en partenariat avec l’association Métis de Belgique, un colloque sur les métis issus de la colonisation belge en Afrique au sein de l’hémicycle du Sénat. L'histoire des métis est restée beaucoup trop longtemps marquée du sceau de l'oubli et du silence et ce colloque fut l’occasion de pouvoir d’une part, entendre les témoignages de ces métis et d’autre part, recevoir l’avis d’experts sur cette question. L’histoire de la communauté métisse est l’histoire des milliers d’enfants métis nés de l’union entre des hommes blancs en poste au Congo et Ruanda-Urundi et des mères rwandaises, burundaises ou congolaises. Ces enfants sont pratiquement systématiquement enlevés à leurs mères et élevés dans des orphelinats ou des pensionnats et, en général, à l’écart des blancs et des noirs. Cette partie tabou de l’histoire coloniale belge, méconnue du grand public, a refait surface grâce à l’engagement des métis et de leurs descendants aux travaux des chercheurs et à l’engagement de certains politiques. Nous ne pourrons certes pas effacer les fautes du passé, mais la reconnaissance de ces fautes mettra peut-être un peu de baume sur la souffrance, et les règles juridiques plus efficaces qui seront élaborées pourront nous aider à ne plus reproduire ces erreurs.

La RTBF ainsi que la chaîne RTL ont consacré deux reportages suite à ce colloque :

-          RTBF : https://www.rtbf.be/auvio/detail_jt-19h30?id=2207043  (à partir de 12 minutes)

-          RTL-TVI : http://www.rtl.be/tv/rtltvi/replay/25-04-2017-rtl-info-19h-25-avril-2017 (à partir de 29 minutes)

Retrouvez ici l'intégralité de mon discours 

Nous avons appris qu’un homme des forces de l’ordre liégeoises avait été arrêté pour corruption et blanchiment d’argent. Un ripou quoi ! Les révélations de la presse laissent bouche bée les conseillers communaux MR qui n’ont jamais entendu parler des faits révélés, alors qu’il semble que la Police coopère à l’instruction depuis plusieurs années.

En outre, nous apprenons ce jour que cette affaire ne serait pas le fait d’un policier isolé. Nous nous inquiétons de savoir si un système élargi de corruption ne se serait pas établi au sein de la police de Liège puisque nous apprenons que des motards auraient reçu 5 euros pour contrôler plus de véhicules. Nous voulons y voir clair. Y-a-t-il une corruption systémique ? La gangrène s’est-elle installée au sein de la police liégeoise ?

Aujourd’hui s’est tenu un colloque sur les compétences des Communautés à la Salle des Congrès du Parlement fédéral. La répartition des compétences en matière de politique de santé, de politique des familles et d’emploi des langues, a été abordée par d’excellents orateurs lors de cette matinée. Parfois la répartition est harmonieuse, parfois moins. Il est difficile de ne pas violer la répartition car le système se révèle être quelquefois illisible. Des chevauchements de compétences existent mais des solutions pragmatiques sont trouvées. La concertation entre les entités fédérées et le fédéral reste primordiale et, c’est en ce sens que le Sénat est le lieu de rencontre par excellence. Encore un grand merci aux orateurs pour la qualité de leurs interventions.

Retrouvez l'intégralité de mon discours

Réception organisée au Palais d’Egmont par la Chambre de Commerce belgo chinoise (BCECC) à l’'occasion du Nouvel An chinois en présence de S.E.M l'Ambassadeur de Chine QU Xing et de son épouse. 

Vous retrouverez mon discours en cliquant ici

Dans un contexte de régression du droit à l'avortement en Europe et aux Etats-Unis, j’ai pris l’initiative conjointement avec le Centre d’Action laïque et son pendant flamand DeMens.nu d’organiser vendredi dernier un colloque dont le thème vise la sortie de l’avortement du Code pénal.
 

Sept partis représentés au parlement fédéral travaillent sur des textes qui visent à sortir l’IVG du Code pénal et à en améliorer les conditions d’accès. Il s'agit ici d'une problématique transversale sensible qui touche au Code pénal, à la Sécurité sociale, mais aussi aux plannings familiaux et à la formation.

Nous avons invité tous les partis pour discuter et débattre librement.
 

J’ai eu l’occasion d’ouvrir le colloque et d’exprimer mon point de vue personnel. Retrouvez mon intervention cliquant ici.

Les années passent et se ressemblent pour la Ville de Liège, à notre grand dam. 2017 ne sera toujours pas l’année charnière tant attendue. Entreprendre, c’est bien, mais finaliser les projets avec minutie, c’est mieux. Les élections de 2018 approchent et nous ne doutons pas que le prochain budget sera le prélude de la campagne. En attendant, celui de 2017 est gelé jusqu’aux prochaines élections. Il ne faut pas oublier qu’une ville comme la nôtre s’entretient au jour le jour.

 
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En octobre 2015, la culture à Liège était mise à l’honneur dans une précédente conférence de presse. Un an plus tard, pas d’embellie.

Des œuvres prêtes à être exposées, Liège n’en manque pas. Des musées pour valoriser le patrimoine de la Ville et l’art, non plus. Alors, pourquoi ne pas en profiter ? C’est la question que nous développerons dans cette conférence par des constats et des propositions.

Malgré les ressources de la Ville de Liège et ses potentialités, il faut malheureusement pointer un manque de vision. La Boverie est un lieu d’envergure en plein cœur du Parc du même nom, cependant les touristes restent sur leur faim : beaucoup trop peu d’œuvres sont exposées dans ce musée, alors que la Ville en possède des milliers. Pourquoi cacher cela au public ? Pourquoi ne pas les mettre en valeur ?

Et le Curtius ? Ouvert il n’y a pas si longtemps, il ne remporte pas le succès escompté. En cause, certainement les trop nombreux problèmes de maintenance au sein-même du musée, mais surtout les problèmes de promotion, qui est inexistante.

A travers cet exposé, nous souhaitons mettre en exergue les déficiences de nos musées pour pouvoir y remédier, que le Collège prenne les choses en main et redresse la barre. Il est plus que temps, à présent, de repenser la réalité d’un pôle muséal organisé.

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